UN RETOUR DIFFICILE

Hello tout le monde ,

Nous voilà en escale à Londres après un vol de 7 heures depuis New York city. Nous avons quitté la grosse pomme hier après-midi avec des embouteillages monstrueux.  Heureusement nous avions prevu du lest pour aller jusqu'à JFK. Avec la pluie en prime, NYC pleurait notre départ. 

Ils ont bien raison les ricains, des visiteurs de marque comme nius, ils n'en ont pas tous les jours.

Hier matin, pleines de bonnes intentions, nous avons decide de nous cultiver. Et je ne parle pas de patates, mais de nos neurones, enfin de ce qu'il en reste apres 3 semaines de ce dur labeur. Je disais donc que nous avions opté pour la culture avec un grand C, et hop, un saut dans unyellow cab et direction the MOMA. Pour les incultes, le museum of modern art. 

Ben je sais pas si il est trop modern pour moi leur art, ou si mes neurones sont trop obsolètes,  mais je suis définitivement hermétique à ce type d'art. Enfin si on peut appeler ça de l'art,  parce que, dans certains cas, on peut légitimement se poser la question.J'avoue que le niveau 5 qui regroupe Monet, Cezanne et consorts m'a plu, mais pour le reste, mon niveau d'incompétence était atteint avant même d'avoir démarré la visite. C'est pas grave, certains en seront satisfaits, m'ayant régulièrement reproché mon côté beauf ! J'avoue que je ne maîtrise pas ou peu l'enculage de mouches, et que voir un mini film d'un homme et une femme nus, passant d'un côté à l'autre d'un sofa en se repassant un ballon, non seulement ne me passionne pas, mais qu'en prime je ne saisis pas bien l'intérêt artistique. Mais certains, dans les milieux autorisés,  trouvent certainement cela génialissime.  Bref, donc une visite au MOMA. C'est fait.

Donc, après cet intermède culturel, nous voici a Londres, fraîchement débarquées de notre avion, et prêtes a affronter les rigueurs du climat. Surprise, il ne pleut pas ! On est tombées sur le seul jour de l'année où il fait beau à Londres.  Coup de chance, ou mauvais présage,  allez savoir !

Nous voilà parties pour 5 heures de patience.  Un monorail, puis un bus pour passer d'un terminal a l'autre,  et nous voila a repasser encore des controles securite.C'est vrai que, sortant d'un avion et remontant dans un autre, sans passage par l'extérieur,  on a forcement des denrées dangereuses ! Allez savoir !

De nouveau on pose la veste, le telephone, on sort l'ordinateur du sac, la monnaie des poches, et vas y que je te passe sous le portique de détection et le sac dans le grand z'yeux afin de voir ce qu'il recèle. 

Tout va bien, je suis passee. Oups, souci pour Joce, elle bipe ! Retourà la case depart. Et que tu poses la montre, les pompes, et tout le reste. Bientôt elle va finir en slip. Bon, tout va bien, elle est passée.  Elle ne goutera pas aux geôles de la perfide albion. Tant pis ! Tu auras tout tenté Joce, mais va falloir retrouver Chabert lundi. Fini les vacances !

Les choses segâtent,  Marie Andree est retenue en otage. Enfin, plutôt son sac ! On patiente, à côté d'une dame qui s'énerve et tempête un poil. Nous, stoïques, on attend. Et vient notre tour. Le man du contrôle sécurité commence à vider le sac de la cousine, et devinez quoi ?

Un cheesecake

Un muffin

Un petit pain

Du beurre

Du coca

De l'eau

Un couteau en plastique

Et un raton laveur...

Oh, elle a transformé son sac à main en garde manger la cousine ! Évidemment,  Joce et moi, on etait petees de rire. Et le man de la sécurité avait beaucoup de mal à se retenir. Il a poliment expliqué à marie andree qu'elle ne pouvait pas transporter de liquides et a jeter ses bouteilles, mais, devant son air deconfit, il lui a permis de reprendre ses petites provisions.  Cest vrai qu'en cas de disette, les réserves peuvent servir ,

Pour nous remettre de ces emotions, on s'est attablees pour un ptit dej, on avait besoin de caféine.  Et marie andree en a profite pour subtiliser quelques toasts et de la confiture, qui sont alles rejoindre leurs potes dans le sac à main. Apres réflexion,  je me demande si c'est pour elle ou pour président.  Allez savoir, avant qu'on le bouffe celui là,  faut bien qu'il fasse du gras !

Bon, cest l'heure du prochain vol, celui qui nous ramène vers la cité des gones, alors je vous laisse. Bonne lecture, la suite, on vous la racontera de vive voix, si les douaniers français nous laissent debarquer avec tout ce qu'elle a dans son sac la cousine.